Projets de Recherche
CNEPRU : Traitement des effluents liquides et leur valorisation par différents procédés.
Code | Durée |
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A16N01UN410120180002 | 2018-2021 |
Chef de Projet
Saliha BOURANENEProfesseurFaculté des Sciences et de la Technologie Université de Souk Ahras, Souk Ahras : saliha.bouranene@univ-soukahras.dz : https://www.univ-soukahras.dz/fr/profile/sbouranene |
Membres
Nom et Prénom | Grade | Filière |
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Description de Projet
La tâche actuelle du spécialiste en traitement des effluents ne consiste pas uniquement à appliquer des principes connus, étant donné que la croissance démographique et l’industrialisation, ont augmenté la quantité et la diversité des déchets rejetés dans les rivières et les lacs; ce qui a donné naissance à de nouveaux problèmes (les virus, les métaux lourds et les micropolluants…); et a engendré autant de risques que le spécialiste doit résoudre techniquement et de façon économique.En effet, des espèces hautement toxiques au-delà d’une certaine concentration possèdent la capacité de se concentrer le long de la chaîne alimentaire et de s’accumuler dans certains organes du corps humain. Il est donc indispensable d’éliminer totalement les espèces présentes dans les différents effluents industriels ou de réduire leur quantité en dessous des seuils admissibles définis par les normes.
Le premier moyen de réduction de la toxicité des rejets a été le traitement des effluents, après leur production, par des techniques d'élimination ou d'épuration physico-chimiques. Ces opérations de détoxication efficaces et bien connues permettent effectivement de modifier la nature des rejets. Leur action est essentiellement une modification physique et chimique de l'espèce par son transfert d'une phase aqueuse (eaux usées) vers une phase solide (les boues de précipitation).
Dans ce projet nous s’intéressons à la purification de plusieurs types d’effluents liquides en premier temps nous allons focaliser sur les lixiviats de la décharge publique contrôlée de la wilaya de Souk-Ahras.
Le lixiviat contenu dans les déchets, est un effluent polluant des sols, des eaux superficielles et sous-terraines, composé de multiples éléments organiques et minéraux. Donc il est nécessaire de le collecter et de le traiter avant rejet dans lemilieu naturel [1]. Ce lixiviat contient différents polluants. On a donc tout d’abord besoin de le traiter pour des raisons sanitaires. Les premiers objectifs sont alors sanitaires, hygiéniques dans le cadre de la prise de conscience écologiste qui permet de prendre en compte l’impact environnemental de ces rejets.
Il existe plusieurs procédés pour le traitement du lixiviat : biologiques, chimiques et physico-chimiques. Cependant la coagulation-floculation est comptée comme une technique fiable et économique en raison de sa haute sélectivité vis-à-vis des particules colloïdales [2, 3], elle a été choisie comme méthode d’épuration pendant ce travail pour la clarification des lixiviats issus du Centre d’Enfouissement Technique « CET ».
En second lieu nous intéressons au traitement des effluents contaminés par des polluants organiques ainsi que inorganiques tels que le phénol, l’aniline, les colorants, les métaux lourds...etc.
Pour ce faire nous avons choisi l’adsorption sur un support obtenu à partir des sous produits naturels à savoir les noyaux de dattes et les épluchures de pommes de terre [4, 5]. Le principe de notre choix repose surtout sur des considérations purement économiques, car nous sommes toujours à la recherche de matériaux naturels, n’ayant pas une utilité évidente afin éventuellement de les valoriser en les utilisant; soit à l’état brut ou après certaines opérations ne nécessitant pas de grand investissement en apport d’énergie ou de matière, afin d’une amélioration notable de leur efficacité car le degré d’investissement conditionnera le choix d’un support donné.
De même l’application de la technique d’extraction par membrane liquide émulsionnée fera une partie de ce projet étant donné que la séparation des polluants de certains rejets est limitée au cas des solutions concentrées et les méthodes classiques sont incapables d’atteindre des teneurs en matières polluantes inférieures aux normes. En revanche, un intérêt croissant est accordé aux procédés utilisant des techniques membranaires qui permettent de récupérer efficacement ces polluants à faibles concentration dans les solutions [6].