Abstract

L’étude des conflits internationaux fait partie intégrante de la discipline des relations internationales. Elle a pour terrain de recherche, non seulement, la détermination des origines des conflits et leur nature, mais aussi la prévention et la résolution de ces derniers. Ainsi, plusieurs études ont permis de dévoiler et d’expliquer les conflits qui naissent entre les Etats pour des raisons de sécurité, de profit, ou autres. Cependant, avec l’évolution qui s’est produite dans les relations internationales : tel que l’introduction des nouveaux acteurs dans les relations internationales (l’individu, les organisations, etc.), mais aussi le jaillissement du symbolique et de l’identitaire sur la scène internationale, on remarque un changement du regard envers la nature des relations internationales. En effet, la réalité de ces dernières s’apprête à une évolution considérable. Depuis quelques décennies, on assiste à des conflits d’ordre symbolique ou identitaire se profilant et influençant les relations interétatiques. Ce qui a amené les spécialistes dans ce domaine à prendre en considération l’aspect affectif et symbolique dans la naissance des conflits internationaux.
De ce fait, des concepts comme celui de la « reconnaissance » ont vu leur apparition dans les travaux des internationalistes. Développé, au départ, dans la philosophie politique, le concept de la reconnaissance, a été saisi ensuite par les différentes disciplines en sciences sociales, entre autre les relations internationales. L’évolution des travaux en psychologie et en sociologie, a permis la mobilité de ce concept entre diverses disciplines. C’est la raison pour laquelle son introduction dans l’étude des conflits internationaux ne peut se passer de ces dits travaux. Les relations internationales ne peuvent en aucun cas se résumer à des relations entre entités étatiques, menées par des hommes politiques, agissant rationnellement pour défendre l’intérêt de leurs Etats, mais elles sont aussi des relations entre individus et sociétés. Les relations internationales, pourraient désormais, être vues comme des relations sociales qui ne se soumettent pas, uniquement à la logique exclusive de la rationalité économico-politique utilitariste (pragmatique), mais elles peuvent aussi être abordées sous un angle social intersubjectif. Nous prenons comme cas d’étude, les relations franco-algériennes, l’influence de la reconnaissance en matière du passé commun, du 1988 au 2009.

Information

Item Type:	Journal
Divisions:	» Faculty of Law and Political Sciences
ePrint ID:	727
Date Deposited:	2017-05-23
Further Information:	Google Scholar
URI:	https://www.univ-soukahras.dz/en/publication/article/727

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