Projets de Recherche
CNEPRU : Valorisation des plantes médicinales a visée thérapeutique vétérinaire «Développement de substances naturelles potentiellement actives adaptées aux pathologies locales infectieuses, parasitaires chez les animaux de rente»
Code | Durée |
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D01N01UN410120190003 | 2019-2022 |
Chef de Projet
Nadji BOULEBDAProfesseurInstitut des Sciences Agronomiques et Vétérinaires Université de Souk Ahras, Souk Ahras : 0775387642 : n.boulebda@univ-soukahras.dz : https://www.univ-soukahras.dz/fr/profile/nboulebda |
Membres
Nom et Prénom | Grade | Filière |
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Abderrahmane BOUAOUICH |
Maître de Conférences A | |
Djanette BAROUR |
Maître de Conférences A | |
Amine BERGHICHE |
Maître de Conférences A | |
soumia bouacha |
Enseignant Vacataire |
Description de Projet
La production animale est principalement liée à l’état de santé et le bien être des animaux de rente et/ou de production. Différents médicaments conventionnels sont disponibles, pour améliorer le bien être de ces animaux producteurs dont les anti-infectieux (1).L’utilisation des antibiotiques chez les animaux est historiquement liée à celle de leur utilisation chez l’homme depuis la fin des années 30. Ils sont utilisés de quatre façons différentes chez les animaux de production, en fonction des objectifs poursuivis: à titre thérapeutique curatif, en métaphylaxie lorsque de l’infection d’un groupe importants d’animaux, en prophylaxie pour éviter une expression clinique à des périodes critiques de la vie de l’animal, ou en tant que promoteurs de croissance (1,2).
Le caractère éphémère de l’efficacité des antibiotiques se fait de plus en plus sentir et il est actuellement très coûteux mais surtout très difficile de développer de nouveaux antibiotiques. Rationaliser l’utilisation des antibiotiques, c’est avoir un souci triple, avant tout, de santé publique et de santé animale mais également économique;
En plus des effets indésirables fréquemment constatés, une antibiothérapie conventionnelle peut favoriser le risque d’apparition, de sélection et de dissémination de résistances bactériennes aux antibiotiques au sein des populations humaines et animales (5).
En outre, l’utilisation sans contrôle des anti-infectieux en général et des antibiotiques en particulier, peut conduire à la formation des résidus dans les produits issus de ces animaux, surtout pour les résidus non-extractibles (tardifs) et/ou lorsque les délais d’attente ne sont pas respectés par les utilisateurs (4,5).
Les risques potentiels liés à la présence des résidus dans les denrées alimentaires d’origine animale sont de plusieurs ordres: risque toxique direct, risque cancérigène, risque allergique, risque de pathologie liée à la modification de la flore digestive, etc. (6).
De nombreux laboratoires pharmaceutiques soutiennent des recherches actives envers de nouveaux agents actifs à propriétés infectieuses plus efficaces, mieux tolérés et au mécanisme d’action original. Ils orientent notamment leur recherche sur les produits de santé naturels utilisés encore dans les phytopharmacopées traditionnelles des pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie.
La phytothérapie consiste en l’utilisation de plantes reconnues pour contenir des principes actifs non toxiques utiles dans de nombreuses pathologies chez l’homme, mais aussi chez les animaux. Les domaines d’application sont très variés: affections respiratoires, virales, gastro-entérites, insuffisance hépatique ou rénale, infections urinaires, boiteries, convalescence, dermatoses, etc. (7).
La phytothérapie reposant sur la preuve scientifique recherche les extraits actifs des plantes, qui sont en suite ensuite standardisés et commercialisés en produits finis (phytomédicaments). Ceux-ci sont soumis à une autorisation de mise sur le marché.
Les plantes se caractérisent par la multiplicité et la synergie de leur composante chimique, souvent complexe. Un médicament aux actifs végétaux se distinguerait de son homologue synthétique par une action pharmacologique plus globale, agissant par plusieurs effets (actions anti-infectieuses, anti-inflammatoires, antiallergiques, etc.) (8, 9, 10).