Research Projects
CNEPRU : Ecotoxicologie et Biosurveillance des terres agricoles dans la région de Souk Ahras et stratégies de bioremédiation
Project Code | Period |
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D01N01UN410120220001 | 2025-2022 |
Project Leader
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Amina MERGHADSenior LecturerFaculty of Natural Sciences and Life University of Souk Ahras, Souk Ahras ![]() ![]() ![]() |
Members
Full name | Position | Field |
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Keltoum Aouamria |
Temporary Lecturer | |
Roumaissa BENDJEBBAR |
PhD student | |
djemil hadjer |
PhD student | |
sawsen benkhelif |
PhD student |
Project Description
La croissance démographique mondiale a vu un sursaut ces dernières décennies, en effet elle est passée de 3,7 milliards en 1970 (Domenach, 2007) à environ 7,2 milliards en 2013 (United Nation, 2013). Cette croissance démographique importante a engendré une forte augmentation en besoins alimentaires, eau potable, santé, ..etc.Les besoins les plus cruciaux sont évidemment, les besoins alimentaires qui font appel à l’augmentation et à l’extension des superficies cultivables. Cette agriculture a cessé d’être vivrière pour devenir intensive avec une modernisation soutenue par l’utilisation de produits phytosanitaire, pour augmenter les rendements agricoles.
Les pesticides sont d’abord apparus bénéfiques, et ont montré leur valeur en augmentant la production agricole mondiale, en luttant contre les organismes considérés comme nuisibles pour les plantes et en limitant certains nombre de maladies parasitaires très meurtrière.
S’ils ont permis un grand progrès en augmentant les rendements et la production alimentaire, les scientifiques et l’opinion publique s’intéressent aujourd’hui aux conséquences de l’omniprésence de ces molécules sur la santé humaine et l’environnement.
En effet leurs effets secondaires nocifs ont été peu à peu mis en évidence, surtout chez les organismes vivants dans le sol et qui n’étaient pas désigner comme cibles. Les effets pouvaient même atteindre l’atmosphère (Elodie, 2006), les eaux superficielles par ruissèlement et les eaux souterrains par infiltration (Schiavon et Jacqin, 1973). Certains chercheurs estiment que sur les 2.5 millions de tonnes de pesticides répandus chaque année dans le monde, seulement 0.3% atteignent leur cible ; le reste touche toutes les autres espèces vivantes avec des conséquences multiples telles que leurs possibles effets cancérigènes, de perturbation endocrinienne (Roberts et al. 2007 ; Magdelaine, 2013 ; Annamalai & Namasivayam 2015).
En Algérie, avec le développement de l’agriculture les pesticides sont de plus en plus utilisés dans les cultures. Ainsi plus de 400 pesticides sont homologués en Algérie, dont une quarantaine de variétés sont plus utilisées en agriculture (Gagaoua et Ouali, 2012).
La wilaya de Soukahras, dont la surface agricole utile est de 253606 hectares connait une activité agricole importante notamment la production maraichère et l’arboriculture, et pour intensifier cette activité et protéger les cultures des ravageurs, les agriculteurs ont tendance à utiliser fréquemment les pesticides, dont les quantités atteignent des chiffres allarmants.
Afin de cerner les causes et les facteurs qui engendrent la pollution des sols par les pesticides, plusieurs recherches et analyses physico-chimiques ont été mises au point. Ces recherches sont focalisées sur la détection et la persistance de ces produits nocifs dans le sol. Cependant ces études demeurent limitées du faite qu’elles ne nous informent pas sur le degré et l’étendu de cette nocivité et son impact sur la qualité des cultures et la sécurité alimentaire. C’est pour cette raison que les chercheures se sont orientées vers le suivi de certaines espèces bio indicatrices en se basant sur le principe de la biosurveillance qui consiste à utiliser les réponses à tous les niveaux d’organisation biologique, d’un organisme ou d’un ensemble d’organismes pour prévoir une altération de l’environnement et pour en suivre l’évolution.