Research Projects
CNEPRU : Biodiversity and Sustainable Management of Forest Ecosystems
Project Code | Period |
---|---|
D00L02UN410120230003 | 2026-2023 |
Project Leader
![]() |
Mohcen MENAASenior LecturerFaculty of Natural Sciences and Life University of Souk Ahras, Souk Ahras ![]() ![]() ![]() |
Members
Full name | Position | Field |
---|---|---|
Mohamed Cherif MAAZI |
Professor | |
kaouther GUELLATI |
Senior Lecturer | |
Ouahab AFAIFIA |
PhD student | |
Rayene CHEFROUR |
PhD student | |
Maroua BOUCHARMA |
PhD student |
Project Description
La biodiversité est une notion qui tente de synthétiser toute la complexité du vivant. Elle désigne la diversité et la variabilité des êtres vivants et des systèmes auxquels ils appartiennent, à trois niveaux d’organisation différents : diversité à l’intérieur des espèces (génétique), entre les espèces (spécifique) et entre les communautés (paysagère) (Blondel, 1995). Le concept englobe aussi les relations structurelles et fonctionnelles dans et entre ces différents niveaux d’organisation (Lindenmayer & Franklin, 1998). Avant d’être un leitmotiv politique récurrent, il est d’abord un concept scientifique et une entité mesurable.L’importance du maintien de la biodiversité découle de notre incapacité à identifier les espèces essentielles au fonctionnement continu des écosystèmes ainsi que les espèces potentiellement utiles à l’homme pour l’avenir (Burton et al., 1992).
Beaucoup d’espèces peuvent fournir des produits naturels utiles et jouer aussi le rôle d’indicateurs écologiques tel que le cerf de barbarie. Le cerf de Barbarie est le seul représentant autochtone des cerfs élaphes en Afrique mais il occupait toute l\\\'Afrique du Nord au paléolithique. Son aire de répartition en constante régression, du fait de la réduction de son biotope (incendies, défrichement, sécheresse), du braconnage et du dérangement lié aux activités humaines, a amené cette espèce au bord de l’extinction. Jusqu’à présent le cerf figure sur la liste rouge des espèces menacées de l’U.I.C.N. Les estimations préliminaires des effectifs du cerf de Barbarie sont mal connus au niveau des forêts de Guelma, El tarf et Souk Ahras. L’efficacité des actions de conservation et de gestion est fortement dépendante de la compréhension de la dynamique des populations et des paramètres démographiques qui la caractérise. La natalité est l’un des paramètres le plus important à prendre en compte par un biologiste parce qu’elle permet d’apprendre beaucoup au sujet des relations de la population avec son habitat .
Au-delà des aspects éthiques liés à la conservation de notre patrimoine naturel, la biodiversité est donc source de biens et de services pour l’homme. Elle est garante du bon fonctionnement de nos écosystèmes et contribue à accroître leur résistance par rapport aux perturbations externes (Franklin et al., 2002). Une certaine incertitude existe à l’égard des changements climatiques et des valeurs socio-économiques futures. Il est donc prudent de conserver un maximum de flexibilité en encourageant le maintien d’un grand nombre d’espèces et de produits potentiels.
Les questions relatives à cette problématique sont les suivantes :
− Comment évoluent l’abondance, la richesse et la diversité en bioindicateurs en fonction de la composition et de la structure locale du milieu? ;
− quelle est la valeur conservatoire des habitats forestier en fonction de la composition et de la structure locale?
− quelles sont les espèces indicatrices de la composition et de la structure locales des ecosystèmes forestiers ?